Thomas Lemut est né en 1961 d’une famille de militaires et de forestiers. Cette double lignée et une immersion très jeune dans un univers artistique vont considérablement l’influencer.
Selon lui le mouvement est la meilleure façon d’aborder les cycles de vie.
Il a ainsi eu plusieurs carrières, étant tour à tour sculpteur, ouvrier, producteur de films ou directeur artistique.
Aujourd’hui il poursuit son travail artistique autour de la mémoire. Mémoire de la première guerre mondiale avec Arbres de Guerre (une exposition + un livre + un film documentaire + une plantation– Automne 2019 PARIS) plaçant l’arbre, le bois comme porteur et symbole de cette histoire. Il continue également de créer meubles et sculptures.
L’amour pour la cartographie qu’il exploite dans son art révèle un besoin de se situer.
Le design et la production de son mobilier si structuré qui s’inscrit dans la ligne est une manière de situer son propre corps et celui d’autrui dans l’espace, dans un intérieur.
Pour sa confection, il n’utilise que des matières durables. Par son héritage, le bois mais aussi le métal sont ses matériaux de prédilection mais il peut aussi créer en verre ou en céramique.
Tant qu’il rencontre la matière, avec laquelle il ne peut s’empêcher d’entrer en contact, lui faisant ainsi partager pour ses créations les ateliers de ses fournisseurs. Primauté de l’élément qui détermine pour moitié la forme, la conception de ses oeuvres.
Son mobilier est d’ailleurs souvent fait d’assemblage, comme pour ces lampes à poser sans fils qui signent le début de sa collaboration avec la galerie et que nous présenterons pour la première fois au PAD Paris. Assemblage et mobilité de ces luminaires qui sont par extension représentatives par leurs couches successives de bois et métal capables de rotation, des mouvements des cycles de vie.